mercredi 13 mars 2024

Albufeira, extérieur, nuit.

Albufeira centro historico à noite

 

Praia do Peneco

Rua 5 de Outubro

Esplanada Dr Frutuoso da Silva

Igreja de Sao Sebastiao

Entrada do Tunnel

Ancestral central electrica (a Largo pacheco)

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Art urbain d'Albufeira (2)

Suite de mon billet de collection d'art urbain à Albufeira.

Encore une fois, aucun ordre précis de présentation, j'ai capté ces oeuvres un peu partout en ville depuis mon arrivée ici en début février.


Dans le billet cité ci-dessus, j'ai mentionné une longue murale d'zaulejos où on effectue des travaux de réaménagement. Avec un peu de chance, j'aurai l'occasion de photographier l'ensemble avant de quitter Albufeira, mais entre temps, je me contente de détails à travers les grilles. Ici, amusant petit chat dans le bateeau.


La maman photographe qui fait poser ses enfants devant la mer - sculptures.


Également mentionné dans le premier billet, les oeuvres installées dans le centre des carrefours giratoires; ici, non loin de Avenida Liberdade au croisement de Dos Descubrimentos.


La liseuse de la place des pêcheurs.


Mini murale ornant des boites utilitaires; ici, illustrant la pêche.


Celle-là, un peu floue car je l'ai captée de loin, au téléobjectif, décore un édifice du port de Albufeira.


Sur le bord de mer, à Olhos de Agua.


Le pêcheur de la place du même nom.


Le « penseur » de la Strip.


La pieuvre de Santa Eulalia, oeuvre en relief réalisée avec divers morceaux de métal colorés.

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...Probablement à suivre, puisque j'ai déjà remarqué d'autres oeuvres urbaines intéressantes...

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vendredi 8 mars 2024

Canyons rouges et portails intemporels à Sao Rafael

 Nous avons profité d'une autre journée de randonnée pour nous rendre à pied de Albufeira à Sao Rafael, dans la direction opposée de nos pérégrinations vers Olhos de Agua et Quarteira.

Le sentier est un peu plus ardu à trouver, puisque du côté ouest d'Albufeira, il y a la marina de la ville, et celle-ci est située à l'intérieur des terres, et mène à la mer par un chenal qu'il est impossible de traverser autrement qu'en faisant le tour de la marina à pied.

Une fois de l'autre côté, nous avons tenté de joindre la côte, sans succès; même à marée relativement basse, ça ne passait pas, tant les falaises abruptes s'enfonçaient dans la mer de manière verticale sans possibilité de passage. Il nous a fallu rebrousser chemin et revenir vers une petite route qui allait vers l'ouest, à partir de laquelle on a trouvé le passage vers la côte et un sentier très haut perché sur les falaises.

De là, nous avons exploré de surprises en surprises.


Notre première surprise a été de découvrir un paysage dominé par des pics rocheux couleur sienne, un contraste frappant avec l'habituel ocre des environs. La présence de plusieurs formations rocheuses dans la mer était aussi un ajout à nos paysages habituels côté est.


Nous avons réussi à trouver un passage entre ces pics rouges et découvert une sorte de canyon au fond, menant à une page de rocaille. Ici, Suze dans le canyon.


Juste au-dessus, Suze qui pose devant une formation rocheuse particulièrement intéressante. Tout le secteur avait un air «extraterrestre», le genre de décor que l'on voit dans les films de SF se déroulant sur une autre planète.


La plage de roches m'a donné une excuse pour ériger un autre des inukshuks dont j'ai l'habitude de parsemer mes randonnées (habitude qui date de longtemps - un exemple ici en 2007 dans le sud de la Bolivie - c'était il y a 17 ans).


Le terrain était accidenté - ici, on peut voir Suze qui donne une idée de l'échelle de tout ce qui l'entoure.


Nous avons repris le chemin hors du canyon vers l'ouest, puis avons diné sur un promontoire avec vue sur la mer... et sous le regard de ce drôle de type, que j'ai capté de profil, et qui n'est pas sans rappeler les profils de Chaac de certains sites Mayas du Mexique, même si celui-ci a té érigé par la nature.


Par moment, le «sentier» devenait quasi une escalade - heureusement, pas trop souvent, nous n'avions aucun équipement pour réellement escalader la montagne.


Le reste du trajet nous a mené à longer la paroi rocheuse en hauteur - à quelques occasions, comme ici, on a pu voir des plages en bas, mais sans réel accès. La formation rocheuse qui sépare cette cuvette de la mer est rigolote; on dirait vraiment un petit personnage dessiné dans la roche avec le trou rond en guise de tête.


Ici, ce sont les strates rocheuses qui sont intéressantes à observer; au loin, dans l'eau, on peut voir la courbure d'une série de demi-cercles concentriques et en avant-plan, un des côté de ces demi-cercles qui commencent dans la montagne pour se perdre dans la mer. Le "trou" au centre en bas, montre quand même à quelle hauteur nous nous trouvions à ce moment-là.


Rendu à Sao Rafael, il y a deux accès à des petites plages. La première était occupée par pas mal de visiteurs - dont une partie était arrivée en voiture. Mais la seconde, la Praia Sao Rafael, était déserte. C'est pourtant celle-là qui est la plus spectaculaire et qui allait nous offrir les dernières surprises de notre randonnée; des grottes étonnantes.


Je pose ici sous une «porte» dont on a peine à imaginer qu'elle résulte simplement de l'action de la nature géologique de l'endroit combiné à l'érosion causée par les marées. L'auteur de SF en moi imagine évidemment que ces portails et ces grottes ont quelque chose de surnaturel; des portails qui semblent intemporels, faute d'être des passages temporels.


Vue panoramique de la Praia Sao Rafael.

Au retour, nous n'avons pu résister à retourner dans le Canyon extraterrestre pour reprendre quelques photos tant l'endroit nous avait impressionné.

En revoyant les diverses randonnées que l'on a effectué dans le secteur, pour un oeil externe - et juste à voir des photos qui ne captent pas toujours l'aspect majestueux et grandiose de l'endroit - on pourrait imagine que chaque fois, c'est la même chose, mais non, chaque parcours est unique et réserve son lot d'émerveillement.

Et même quand nous avons répété l'expérience dans certains secteurs à l'est d'Albufeira, les couleurs, la marée, le vent, les vagues, tout ça est tellement changeant qu'aucun passage n'a semblé être identique au précédent.

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mercredi 6 mars 2024

Par un après-midi tranquille à Lagos

En 2006, alors que nous explorions l'Espagne, nous avions fait un petit détour par le Portugal pour quelques jours. Lisbonne, Porto, Coimbra sont des villes qui m'ont toutes laissées un très agréable souvenir.

Avant de retourner en Espagne, nous étions venu passé un jour ou deux en Algarve, à Lagos. Je n'ai aucune note détaillée dans mon journal de voyage concernant ce très court passage en Algarve. Sur mon journal en ligne, j'avais écrit un télégramme succinct. Rien de plus.

Ça faisait donc un peu étrange de me retrouver, lors d'une petite excursion en après-midi, à Lagos, ville où je n'ai que peu de souvenirs précis (souvenir d'avoir été à Ponte da piedade, les «ponts de pierre» qui émerge de la mer à 3km de la ville et qui rappellent certaines formations rocheuses que j'ai depuis l'habitude de voir à Albufeira).

J'ai donc vagabondé au hasard dans Lagos, comme si c'était la première fois que j'y mettais les pieds.

Voici ce que j'ai rapporté comme souvenirs de cette visite.



Une partie des fortifications de la ville est encore debout. De grands pans de murs qui sont difficiles à photographier, tellement ils sont pris entre les immeubles et rues environnantes, mais un secteur près de la mer est plus accessible et c'est justement là qu'on y trouve la plus grande porte encore en état.


On traverse sous la porte en question pour atteindre une des petites rues pavées du centre historique.


Les rues sont étroites, en zigzag, en pente abruptes - certaines rues ont des escaliers en leur centre ou sur les trottoirs pour faciliter la vie des piétons. Au loin, on voit le petit dôme et quelques arches d'une église complètement enclavée dans le centre d'un pâté de maison, donc c'est la seule vue possible de cet édifice - de loin.


Rue en pente descendante (qu'il a donc fallu monter/grimper), avec vue sur le clocher de la Igreja de Santo Antonio.


Les pavés des rues de Lagos, comme ceux d'Albufeira, de Faro et Silves, sont une mosaïque de formes diverses, parfois abstraites, parfois avec des thématiques classiques (poissons, par exemple). Ici, juste des formes géométriques... avec un splendide édifice dont le mur est recouvert de céramiques formant un motif original.


Grande murale urbaine, intitulée Santa Maria.


Jour de lessive... 


Maison aux décorations simples mais classiques.


Autre rue en pente, au bout de laquelle on peut voir un bout du mur de fortification (en pente descendante vers la droite, mur sombre) ainsi qu'une partie d'un bastion de ces fortifications (en haut, au centre).


Quelques jolies plazas piétonnes composent une bonne partie de la «basse» ville du centre historique. Ici, en prime, un magnifique bâtiment décoré de céramiques vertes à relief, avec une frise également décorée de céramiques à motifs.


Détail de la façade arrondie de l'édifice de la photo précédente.


Suze déambule dans une rue du centre historique, avec un gigantesque arbre fleuri. Notez la murale aux escargots sur le mur à sa droite.
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En voiture, attention aux falaises!

Par deux fois, dans les derniers jours, pendant des randonnées, je suis tombé sur des panneaux routiers un peu inhabituels.

D'abord celui-ci:


Ça se passe de commentaire, mais ça m'a bien fait rigoler.

Le suivant, lui, doit être mis en contexte:


Nous suivions la côte, par un sentier sur les rochers en haut des falaises, et à quelques reprises pendant le parcours, on atteint des endroits où on peut descendre vers une petite plage (comme ici). À cet endroit précis, il y a a un accès au sentier via la route, donc des voitures se rendent jusqu'à ce point, et les autorités ont été obligé de mettre cette pancarte pour prévenir les conducteurs qui s'approchaient trop près de la falaise...
Quand t'es obligé d'imposer des amendes (de 250 à 30 000 euros!!), c'est que la chose s'est déjà produite ou que tu penses que le conducteur moyen est trop idiot pour ne pas foncer dans le vide.
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lundi 4 mars 2024

Voir de la neige et connaître le prix des aspirateurs portugais

 Il a neigé l’autre jour dans les montagnes au nord du pays, ils en ont fait un long reportage au « Portugal en direct». C’était amusant. Pas tant le fait d’en parler, on parle de la neige au Québec même si c’est un phénomène annuel fréquent… Mais c’était drôle de voir la reporter (probablement de Lisbonne), avec son gros foulard et un large parka nordique interviewer des locaux portant des petits manteaux de printemps, alors que la neige fondait déjà sous le soleil de l’après-midi.

 On écoute encore la télé, en début de soirée. Culturellement, c’est intéressant pour comprendre ce qui préoccupe ou occupe les portugais via les nouvelles, et ça aide à améliorer notre oreille pour la compréhension de la langue. Faut avouer que je ne comprend que 25% de ce qui est dit - et aux nouvelles, ils adoptent une prononciation exemplaire en plus - mais c’est quand même compréhensible vu les textes et le contexte de chaque nouvelle.

Après «Portugal en direct» et avant le «Telejornal», il y a une émission sortie d’une autre époque; «O Preço Certo».

Vue sur la mer, de Montechoro
C’est l’adaptation portugaise de The Price is Right… Et c’est très drôle, autant dans l’aspect complètement dépassé du concept que de certains items et prix (laveuses, frigos, fer à repasser, lave-vaisselle, bijoux, items pour parfaite madame au foyer). Pourtant, ni l’animateur ni les hôtesses/hôte, ne se prenne vraiment au sérieux, donc il y a une sorte de second degré assumé qui est rigolo.

L’émission comporte trois jeux, mais entre le second et le troisième, il y a toujours un invité musical en performance, et selon les réactions du public, on parle d’artistes connus au Portugal. Une des chanteuses venues à l'émission l'autre jour s'appelle Suzy et a représenté le Portugal à l'Eurovision en 2014.

Comme c’est européen, 90% des performances sont en lipsync avec la musique originale en playback, ce qui ajoute une couche au comique de l’émission pour nous. Surtout que c’est à ce moment que le public descend partout sur le plateau pour danser, une idée qu’on a mal à imaginer chez nous, avec tous les hasards et risques que ça comporte (plans coupés par des gens devant la caméra, personnes âgées s’enfargeant dans les câbles d’équipement, etc.) 

À de rares occasions, on a droit à du direct.

Ce qui est amusant, avec O Preço Certo, c'est que pour nous, tenter de deviner les prix des objets est doublement difficile; es prix sont en Euros, ce qui biaise un peu notre instinct, et en plus, les prix au Portugal tiennent évidemment compte du cout de la vie ici, donc ne sont pas ceux que l'on aurait ailleurs en Europe ou au Québec pour le même aspirateur, disons.

Maison Blanche, Santa Eulalia
Sinon, j'écoute à l'occasion Joker une adaptation locale (et un peu moins généreuse, et tard en soirée) de l'émission américaine «Who wants to be a millionnaire»; ici le défi pour moi est de bien comprendre les questions et les choix de réponses (en portugais) pour tenter de faire mieux que le concurrent!

Suzie a suivi le concours de chanson national dont le vainqueur sera le représentant du Portugal à Eurovision, le grand concours musical de l'Europe qui se déroulera au mois de mai prochain. Pour le moment, la compétition portugaise n'est pas très féroce. Quelques pays ont déjà eu leur concours et sélectionné leur représentant; on a un faible pour la chanson/représentante de l'Italie cette année, pour le moment.

Ancienne plaza de corrida, logements locatifs
Enfin, on a réussi à faire le ménage dans la panoplie de partis politiques se présentant aux élections (de mi-mars, ça s'en vient), alors on suit un peu plus attentivement la campagne (je n'entrerai pas dans les détails, mais AD, une coalition de droite, est favorite au moment d'écrire ceci - excluant le parti d'extrême droite, toutefois).

Tout ceci est donc divertissant et permet d'ajouter une couche de culture locale à notre séjour et nos visites de sites plus traditionnels. Pour moi, ça fait aussi partie du voyage.

Journal de voyage, jour 33

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Photos illustrant ces réflexions; Albufeira, quartier Montechoro/Santa Eulalia, où nous sommes restés pendant un mois.

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dimanche 3 mars 2024

Art urbain d'Albufeira (1)

 Depuis notre arrivée à Albufeira, j'ai remarqué plusieurs oeuvres d'art urbain de divers types. J'ai commencé tôt à prendre quelques photos de ces oeuvres, et j'en ai maintenant deux bonnes douzaines. Ce premier billet comportera donc quelques exemples d'art urbain aperçu à Albufeira et dans les environs, photos présentées sans aucun ordre particulier.


Détail d'une grande murale d'azulejos représentant l'histoire d'Albufeira; et son origine Maure (le nom vient de Al Buhera)


Les amoureux, sculpture de métal réalisée avec diverses rondelles soudées les unes aux autres - une technique que l'on voit pour plusieurs oeuvres exposées un peut partout en ville.


Il y a des travaux sur deux grands azulejos absolument splendides. On n'en voit donc ici qu'une petite partie (en plus de voir l'ombre de la grille qui protège la zone de travaux)... avec un peu de chance, les travaux vont se terminer avant mon départ et je pourrai alors immortaliser ces deux oeuvres dans mes souvenirs, mais entre temps, je dois me contenter de ceci.


Baigneuse, Olhos de Agua. Même technique de rondelles métalliques soudées.


Dans le centro historico, il y a une série de mini-murales réalisées sur des panneaux de métal recouvrant diverses installations utilitaires, afin d'en rehausser l'image.


Oeuvre similaire, marquant l'entrée d'un quai en hauteur, lieu de résidence d'une colonie de chats nourris par un organisme local.


À peu près chaque carrefour giratoire croisé à Albufeira (ici même jusqu'à l'entrée de Ferreiras, la ville voisine, au nord), possède son oeuvre d'art centrale. Une belle manière d'agrémenter la vue.


Le golfeur, statue de rondelles de métal soudées.


Mosaïque d'un coq ornant l'entrée d'une résidence du centre historique.


La liseuse, sise sur un banc de la place des pêcheurs.


La sirène, à l'entrée de la Praia dos pescadores.


Sculpture hommage à l'historique des pêcheurs d'Albufeira, à la Pç dos pescadores, non loin de la liseuse.

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