mercredi 1 mai 2024

Selfie Tuscolanien et premières photos humides

La journée d’hier s’est déroulée sous le signe de la pluie. Dès le moment où nous avons été prêts à quitter le domicile de ma mère, l’averse (et orage) s’est abattu sur la ville. Quittant ensuite St-Henri à pied sous la pluie, on a pris le métro, puis le bus 747 (toujours pénible, mais cette fois ci, il a battu des records de vitesse), puis arrivée à YUL sous la pluie.
Notre vol est parti à temps, et arrivé à temps à Rome… sous la pluie.
Heureusement, l’aéroport est relié à une gare par des passerelles, puis le train nous a laissé à la station Termini, où nous avons pris le métro vers notre hébergement dans le quartier Tuscolana. Arrivé avec un bon timing, pendant une éclaircie, mais après souper, alors que je suis reparti me balader, la pluie s’est abattue sur Rome et j’ai du rentrer.
Début de la visite de Rome prévue pour demain… 


Coucher de soleil entre deux couches de nuages, au décollage.


Selfie dans l’ascenseur de notre immeuble, directement sorti d’un film de Wes Anderson.


Deux photos sous la pluie, en soirée, à Tuscolana. 




samedi 27 avril 2024

L’Italie, une autre fois? - Contexte

 Je m’envole bientôt pour Rome. C’est un étrange mélange de circonstances, qui vont me voir mettre les pieds à Rome pour la 4 fois (et la 5e fois en Italie) depuis que je voyage. En plus, il s’agira d’une de ces rares exceptions dans mes voyages: un séjour très court, 17 jours seulement.

Je ne prends généralement pas l’avion aller-retour pour de si courts séjours, mais le contexte est particulier ici. Mes beaux parents célébraient leur 50e anniversaire de mariage l’automne dernier, et la famille a décidé de leur offrir en guise de cadeau, des billets aller-retour pour la destination de leur choix. Comme ce ne sont pas de grands voyageurs, le cadeau comprenait aussi l’accompagnement par quelques membres de la famille pour les guider et leur tenir compagnie. Bref, faire du cadeau une aventure familial et des souvenirs familiaux à partager plus tard.

J’ai été invité à me joindre au groupe familial, une offre que je ne pouvais pas refuser, tout prétexte étant bon pour voyager! Les beaux-parents ont choisi l’Italie, pour 17 jours, d’où mon départ pour Rome dans quelques jours. 

Voilà donc pour le contexte de ce court voyage dans un pays où j’ai mis 4 fois les pieds, dont 3 fois à Rome, première ville du séjour, puisque c’est la qu’atterrira notre vol direct de Montreal.

Rome, en plus, c’est un paradoxe dans mes voyages. J’en ai visité les incontournables lors d’un premier passage de quelques jours en 2003, puis j’y suis retourné en compagnie de Suze et mes parents en 2014 alors que nous faisions, ma mère, mon père et moi, un voyage familial similaire à celui planifié dans les prochaines semaines (ce voyage familial avait duré trois semaines pour mes parents, j’avais continué ma route vers la Turquie par la suite). En 2014, j’ai donc en grande partie revisite les essentiels vu que j’étais là comme accompagnateur de mes parents, je voulais que ça soit leur voyage, et ils en avaient donc établi l’itinéraire. 

La 3e fois que je suis allé à Rome, c’est en 2022, à la toute fin d’un séjour de 3 mois en Europe qui m’avait mené de Copenhague jusqu’en Sicile… la Sicile avait en quelque sorte remplacé Rome dans les plans, et nous n’avions, Suze et moi, qu’une journée à Rome avant notre vol de retour. Nous l’avions donc passé à nous balader dans la ville, sans rien visiter de spécifique.

Bref, ce sera mon 4e séjour dans la capitale italienne… et le plan, de mon côté, sera probablement de revisiter les incontournables, puisque je serai semi-accompagnateur dans le voyage de quelqu’un d’autre (ce sont les beaux-parents qui ont établis l’itinéraire/ les sites et villes à voir).

C’est donc un étrange paradoxe d’être allé aussi souvent à Rome, le cœur de l’empire romain et certainement une des villes les plus riches en sites archéologiques, sans jamais avoir pu tout explorer de ses attraits historiques qui me passionnent. 

Aussi bien dire qu’avant même d’y arriver dans quelques jours, je sais déjà que je devrai y retourner. Pour un voyageur qui va visiter le moindre site de ruines romaines, je n’aurai pas d’autres choix que de retourner à Rome.

L’Italie, donc, où j’ai aussi fait un petit détour en 2011 (lors d’un voyage dans les Balkans qui m’avait mené en Slovénie voisine), allant visiter Trieste et Venise qui étaient alors à proximité (toujours difficile de résister à passer une journée à Venise, quand même).

Pour le blogue, je ne serai donc pas équipé de mon habituel ordinateur portable, et comme les cafés internet munis d’ordinateurs en partage n’existent plus, je me contenterai de publier de courts textes - peut-être accompagnés d’une photo ou deux si tout va bien côté techno) - textés composés directement sur ma tablette, jamais l’idéal pour écrire, les claviers tactiles, mais après avoir blogué de nombreux et longs billets pendant plus de 5 mois en Amérique latine en 2007 sur des claviers magané et en Azerty, je devrais me débrouiller. On excusera les coquilles qui seront inévitables, puisque je ne prévois pas consacrer des heures chaque soir à ce journal. 

L’avantage de ce retour en lieux souvent explorés est l’absence totale de plan de visite, aucun stress de vouloir tout visiter ou tout voir, j’en ai déjà vu une bonne partie, je vais simplement profiter de toute la beauté que les villes où on passera auront a m’offrir. 

A suivre, en mode relax, dans les prochains jours.

Journal de voyage, jour -3

jeudi 25 avril 2024

Dieu ne joue pas aux échecs - dans Solaris 231 spécial 50e anniversaire

J'ai récemment publié une nouvelle dans le numéro 231 de la revue Solaris, une histoire mélangeant auto-fiction, histoire locale et sience-fiction intitulée Dieu ne joue pas aux échecs.

Ce numéro marque le 50e anniversaire de cette revue, la plus ancienne revue de littérature de l'imaginaire en français dans le monde.

Fondée en 1974 par Norbert Spehner, Solaris a donc traversé 5 décennies de publications, un exploit assez incroyable dans le petit marché de l'imaginaire au Québec, et en se consacrant à la publication de nouvelles - avec quelques pages de critiques, essais et autres textes parallèles à l'occasion (j'y ai tenu une chronique cinéma pendant quelques années).

J'ai eu le plaisir et l'honneur de publier dans Solaris à plusieurs reprise, et ma nouvelle dans Solaris 231 est ma 17e nouvelle publiée dans les pages de la revue.

Solaris, ça n'a pas été qu'un lieu de publication pour moi, ça a été des rencontres exceptionnelles avec des auteurs qui ont été tours à tours des idoles, des collègues et des amis, parfois tout ça ensemble sur une période qui couvre maintenant plus de 22 ans depuis ma première apparition dans les pages de la revue. Ça a été des amitiés qui durent depuis tout ce temps-là aussi - Joël Champetier, décédé il y a quelques années, et Daniel Sernine, avec qui je partage le sommaire de Solaris 231 ces jours-ci, comptent parmi les meilleurs amis que j'ai eu dans ma vie, alors Solaris aura joué un rôle clé dans ma vie, en plus d'être un support de choix et de prestige pour plusieurs de mes nouvelles.

À l'occasion de la publication de Dieu ne joue pas aux échecs, j'ai donc créé quelques éléments visuels pour promouvoir le texte et ce numéro de Solaris dans les médias sociaux, visuel que je publie ici en support de ce billet de blogue.

Quand à la nouvelle elle-même, elle comporte d'abord des éléments d'auto-fiction - puisque l'histoire s'ouvre sur un personnage qui a acquis une maison dans un petit village reculé de l'Estrie près du Mont Hereford dans le canton du même nom. Puis, des éléments d'histoire locale font leur apparition, puisqu'une partie de l'action se déroule en 1835 dans un pays indépendant se trouvant entre le Québec actuel et le New Hampshire: la République de l'Indian Stream. Cette république a réellement existé, et les événements narrés dans ma nouvelle s'y sont déroulé quasi exactement comme ce qui se passe dans mon histoire... jusqu'à ce que le lecteur soit confronté avec des événements qui relèvent de la science-fiction, l'ensemble s'entrecroisant jusqu'à la chute de l'histoire.

Le titre fait évidemment référence à la citation attribuée à Albert Einstein (Dieu ne joue pas aux dés avec l'univers), et ouvre donc la porte aux questions existentielles à propos de notre univers, et de l'aspect déterministe ou non de certaines croyances, en plus de contenir deux références plus ou moins directes au jeu d'échec mentionné dans le titre.

Voilà donc pour l'histoire. Je termine ce billet en soulignant qu'il s'agit de mon 4e texte publié depuis l'acquisition de ma maison dans un petit village reculé de l'Estrie où l'action se déroule en tout ou en partie près de chez moi, ou intègre des éléments importants du territoire. 

En 2020, j'ai donné une présentation sur la science-fiction (et le fantastique) québécois dans la salle de l'église-musée de St-Venant-de-Paquette, dans le cadre d'une série de spectacle-conférence organisée avec des auteurs locaux et je me souviens d'une question d'un auteur présent dans la salle, sur l'importance du territoire dans l'écriture et son influence sur notre style et nos idées. À ce moment-là, j'avais une seule histoire en chantier qui se passait dans les environs, et depuis, j'ai publié cinq nouvelles, dont quatre se déroulent dans le coin, avec des références territoriales évidentes (quand le territoire ne joue pas carrément un rôle majeur, comme c'est le cas avec la République de l'Indian Stream évoquée dans Dieu ne joue pas aux échecs ou avec l'idole de pierre dans le sentier des Urubus qui joue un rôle central dans l'histoire, idole de pierre qui existe réellement.





L'idole de pierre du sentier des urubus, qui, pour moi, évoque un long visage arrondi au nez plat.


Idole de pierre rapporté d'un voyage à l'étranger, sur fond de vieux carnet ayant appartenu à mon arrière-grand-mère, inspiration pour le carnet trouvé dans le grenier de la maison dans la nouvelle.
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jeudi 18 avril 2024

Test de photo d’éclipse #2

Je devrai tester quelques app pour vérifier si oui ou non je pourrai publier des photos sans ordinateur ni avoir à faire à l’ancienne en cherchant des cafés internet (qui n’existent plus, haha).
On dirait que ça fonctionne… en utilisant une app tierce pour aller pêcher les photos, puis en revenant sur le site du blogue pour le texte et la publication…
Horrible mise en page, haha, la fonction de redimensionnement des images ne semble pas fonctionner…
Donc nouveau test…



Test - de retour après l’éclipse

 Je prévois repartir pour un très court voyage - des vacances en famille en fait - et pour une rare fois depuis une décennie, je ne pense pas apporter d’ordinateur.

Je ne vais donc pas publier de très longs billets sur ce journal en ligne, mais qui sait, si ce test s’avère concluant, je publierai peut-être quelques billets ici et là accompagnés de photos.

La destination ne semblera pas originale aux lecteurs de ce blogue, mais le choix revenait à quelqu’un d’autre dans la famille, je me suis juste joins au groupe parce que, bien sûr, je suis toujours partant pour aller me balader à l’étranger.

Entre Lisbonne et Rome, il y aura donc eu une éclipse solaire, le 8 avril dernier, et j’ai eu la chance d’être aux premières loges, de chez moi, alors que mon village était en plein centre de la bande d’ombre totale de l’éclipse.

Une expérience inoubliable vécue en collectivité avec plusieurs voisins, et quelques visiteurs (certains venaient d’aussi loin que Boston).

… hum, on dirait qu’il est impossible d’accéder à mes photos avec le site/app de ce blogue, ce qui voudrait dire que je ne pourrai pas publier de photos pendant le voyage.

… a suivre… ça m’obligera peut-être à écrire un peu plus et faire de ce court voyage un prétexte à ne publier que mon journal écrit.

On verra… 




vendredi 29 mars 2024

Carte postale de Lisboa

Nous avons quitté l'Algarve ce matin, alors que la météo prévoit des tempête partout au pays (une dépression appelée Nelson, qui provoque des orages violents et qui a même provoqué une tornade à Lisbonne hier!).

C'est donc la fin de ce séjour de deux mois, qui nous a permis de faire quelques tests supplémentaires après nos premiers tests réussis dans la péninsule du Yucatan l'automne dernier.

Nous rentrerons dans notre campagne estrienne en fin de semaine (Pâques! Nous n'avions pas du tout réalisé que le vol de retour tombait cette fin de semaine-là lors de l'achat des billets).

Quelques heures à Lisboa, où nous avons simplement transité lors de l'arrivée et où nous ne nous sommes pas baladé depuis ... 2006!

Simplement marcher au hasard dans les rues de ses beaux quartiers avant de nous rendre à l'aéroport résume le programme des prochaines heures.

De Lisboa, journal de voyage, jour 58.

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mardi 26 mars 2024

Art urbain d'Albufeira (3)

 Journées tranquilles cette semaine; la météo dans la péninsule ibérique n'est pas très clémente; et on annonce non seulement de la pluie tous les jours pendant les 10 prochains jours, mais en plus, on prévient de phénomènes climatiques extrêmes pour la fin de semaine... pendant laquelle nous devons justement nous rendre à Lisboa pour y prendre un vol de retour. Les phénomènes en questions promettent de la neige dans le nord du pays, c'est dire.

Je profite donc de ces soirs tranquilles pour trier quelques photos éparses, et j'ai repéré quelques pièces d'art urbain local qui avait échappé à mes deux premiers billets sur le sujet. Les voici donc, sans ordre particulier.


De l'architecture comme art, où les blocs colorés derrière la marina d'Albufeira.


Même thème (mauvaise photo, captée en contre-jour, pas d'autres angles possibles), mais cette fois, en face de la marina.


Murale maritime où une mouette a volé le poisson du pêcheur. Près de Gale.


Même thématique, mais dans le centre historique d'Albufeira.


La plaque identifiant la Porta de Sant Ana (dont j'ai publié une photo des vestiges dans ce billet), avec une sculpture de poisson, thématique évidemment omniprésente dans un port comme Albufeira.


La preuve: ce gigantesque poison métallique ornant un croisement près de la Praia Inatel. Quelques pièces de cette sculpture sont mêmes mobiles et s'animent au gré des vents.


Les panneaux indiquant les noms de rue sont eux-mêmes des oeuvres d'art lorsqu'ils sont réalisés avec ces azulejos.


Oeuvre très originale dominant un carrefour giratoire sur l'avenida dos descubrimentos. Deux vers de terre s'enlacent dans le centre du carrefour alors que leurs longue queue réapparait de part et d'autres du carrefour le long de l'avenue.

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lundi 25 mars 2024

Archéologie locale et visite tardive au vieux cimetière

 Comme la région de l'Algarve a été habitée pendant des millénaires, je m'intéresse évidemment aux vestiges des anciennes civilisations qui sont encore visibles aujourd'hui. Ma visite à Milreu est probablement l'élément le plus intéressant de ce voyage de ce point de vue d'archéologue amateur.

À Albufeira, comme la ville a été rasée par un tremblement de terre suivi d'une «vague» (tsunami) dans les années 1750, il ne reste plus grand chose côté vestiges archéologiques in situ, même dans le centre historique.

J'ai repéré certains reliefs du passé antique, et je n'ai découvert que sur le tard l'existence du vieux cimetière - où je me suis rendu en fin de journée aujourd'hui. Le cimetière ne représente pas de vestiges archéologiques mais a constitué un décor intéressant pour jouer avec mon appareil photo et le soleil couchant derrière les nuages de fin de journée.


Les rares ruines d'Albufeira comportent cette portion des anciennes fortifications de la ville. C'est littéralement tout ce qui reste des murs ayant un jour ceinturé Albufeira.


Sinon, ce petit secteur mis au jour dans le centre historique montre les fondations de maisons datant de l'époque Maure de la ville.

Puis la Porta Santa Ana (la portion en brique représente ce qui reste de cette porte qui faisait autrefois partie des fortifications de la ville).

N'ayant donc plus de ruines à me mettre sous la lentille, j'ai marché jusqu'au vieux cimetière et capté les images suivantes:






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Puis, cet individu tranquille m'a regardé passer alors que je rentrais après cette courte balade dans le centro historico d'Albufeira.

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